Taolu
Le Taolu consiste en des enchaînements codifiés (formes), chorégraphiés selon des principes précis et puisant leur inspiration dans les philosophies chinoises.
Les taolus sont fondés sur les principes d’attaque et de défense propre à chaque style : techniques de mains, techniques de jambes, sauts, balayages, postures et travail de pied, saisie, projection, lutte et équilibre.
Le Taolu se pratique seul ou en groupe, à mains nues ou avec arme. Les critères des épreuves de compétition visent à valoriser les qualités athlétiques des sportifs.
Les disciplines du Tao Lu
En compétition, la prestation présentée est composée par le compétiteur qui combine des mouvements et difficultés propres au style de la discipline. Certaines difficultés sont imposées, leur ordre est libre. Le Taolu de compétition dure 1’20’’ et entre 3 et 4 minutes pour le Taiji Quan et Taiji Jian.
En France nous comptons 12 disciplines distinctes, à mains nues ou avec armes qui s’exécutent seul ou en groupe de 2 ou 3 devant un jury.
Formes à mains nues
Chang Quan : boxe longue du Nord Nan Quan : boxe courte du Sud Taiji Quan : style interne |
Formes avec arme
Dao Shu : sabre Jian Shu : épée Taiji Jian : épée du Taichi Nan Dao : sabre du Sud Gun Shu : bâton du nord Qiang Shu : lance Nan Gun : bâton du Sud Taiji Shan : éventail du Taichi |
Combat arrangé
Duilian : combat chorégraphié de 2 ou 3 personnes en mains nues ou armes |
Selon la compétition, le responsable de la compétition peut moduler ou regrouper les catégories entre elles.
La notation – Les grands principes :
La note obtenue par le compétiteur résulte de l’addition des notes des 3 jurys :
- le jury A qui note la qualité des mouvements
- le jury B qui juge la prestation générale
- le jury C qui note les difficultés de saut (« nandu »)